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27 décembre 2015

lignée CHABAUD - Nîmes

 les archives départementales du Gard ayant mis les registres matricules en ligne, j'en profite pour compléter mon arbre et commence par  le patronyme CHABAUD
Les sources avaient été vérifiées pour la lignée directe, ce n'est pas le cas pour les fratries, constituées à partir de documents transmis à ma mère il y a une bonne vingtaine d'années par une lointaine cousine. Très rapidement j'en reviens aux  registres d'état civil, qui pour la ville de Nîmes sont en ligne à partir de 1792.



Au  milieu du 18e siècle. Jean CHABAUD  s'installe à Nîmes  (mariage avec Marguerite BERBEZIER)  L'un de leur fils, Pierre CHABAUD, tafetassier,  épousera en secondes noces en 1779, Esther MOLLES, descendante de pasteurs dont nous reparlerons probablement.
Leur fils, David, tanneur, épousera Jeanne VIDAL en 1821,  et entre 1821 et 1845, ils auront au moins 9  enfants, dont 6 figurent dans le recensement de 1851 , puisque Pierre l'aîné est déjà marié, ainsi que Anne mon arrière arrière grand mère. 


Pour retrouver la composition familiale, j'ai relue l'acte de naissance en 1845 d' Octavie née section huit, rue Grizot, numéro 7. Le recensement est en ligne, j'ai d'abord consulté les tables alphabétiques des noms de chef  de famille par section.




 La première colonne précise le numéro de la page est la seconde celui du ménage. Il ne fut facile de trouver rapidement le folio  60 de la section 8 et le ménage numéro 503 
 
AM Nîmes _ recensement 1851 2F28


Abraham et le second, il est né en 1824 , le trouve ses enfants mais pas son mariage avec Elisa ROUSTAN


Sur la piste d'Elisa ...

1- Nîmes 


 En 1873, nait Louis au  69 rue Roussy, et Abraham décède à cette même adresse en 1878. Je cherche donc le 69 deux de ladite rue dans les recensements de 1872 et 1876, puisque ceux-ci indiquent les lieux de naissance.  Une fois, deux fois, trois fois, et un nombre incalculable de fois, et je ne trouve pas.
 Fille d'une nîmoise, et ayant moi même habité Nîmes quelques années, je me souviens que la rue Roussy débouche sur le boulevard Talabot. A l'époque boulevard du Viaduc  En fin de registre la consultation de la table des rues  me permet de localiser facilement ce boulevard et la composition familiale du couple CHABAUD et ROUSTAN à un numéro indéterminé du Viaduc.



AM Nîmes _ recensement 1876 - table des rues
AM Nîmes _ recensement 1876 -  1F2

Et j'apprends que Elisabeth, Henriette Catherine ROUSTAN est originaire des Bouches-du-Rhône, hélas  sans plus de précisions.
Alors je pars à la recherche d'indices ....


2 - Anse dans le Rhône 


Emma leur troisième fille épousera en 1897 François COTTIN, à Anse dans le Rhône,(merci geneabank !) Je vais consulter l'acte en ligne sur le site des AD 69 et j'apprends sur cet acte qu'elle est domiciliée avec sa mère à Marseille rue plumiers, numéro 67


3 - Marseille 


Cela nous ramène sur la piste des Bouches-du-Rhône, à Marseille donc, or Louise Félicie soeur ainée d'Emma, s'est mariée en 1877 avec Adrien Antoine BLANC originaire de Marseille.
  1.  Je consulte alors les recensements de Marseille en 18 96 et 1901, le trouve très facilement l' adresses mais pas Emma CHABAUD, ni sa mère. ni aucun CHABAUD dans cette rue.
  2. Je parcours alors les tables décennales des mariages de Marseille et sait ont jamais, de Graveson  puisque le neveu d'Abraham  y décèlera  en 1901. Mais toujours pas de mariage CHABAUD et ROUSTAN  
  3. J'ai aussi consulté les tables de succession et les absences de Marseille, espérant y trouver le décès d'Elisabeth ROUSTAN, sans succès (mais en ligne elles s'arrêtent en 1912)
Pour le moment pas plus ?je n'ai trouvé la fiche matricule de Louis classe  1893 ni sur le site des archives du Gard, ni sur celui des Bouches-du-Rhône
J'en reste là, mais j'y reviendrais c'est certain ! 


Le bilan est positif car en dehors d'Elisa ROUSTAN, j'ai rectifié un bon nombre d'erreurs, et pu compléter certaines branches. Et surtout, je commence à me réconcilier avec les recensements ... Il était temps !

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Nîmes
Les archives municipales en ligne CLIC
Les Archives Départementales (registres matricules) CLIC
un portail Nemausensis

Les recensements 
sur geneawiki CLIC

19 décembre 2015

testament de Pierre CERTIER en 1703 à Bart (Doubs)

 Parmi les documents de la cote EPM 748 (concernant la principauté de Montbéliard aux AD du Doubs)
 
Un testament a retenu mon attention ,  Je l'ai retranscris ci dessous :  (les numéros et autres listes à puces ont été ajouté pour plus de clarté)

Testament de Pierre CERTIER - 1703
AD25  EPM 748


Au lieu de Bart et cinquième jour du mois de mars de l'année courante mil sept cent trois, a comparu par devant le notaire soussigné et les témoins en bas nommé, Pierre CERTIER, natif de Longevelle demeurant présentement à Bart lequel considérant l'âge avancé auquel il a plu à dieu le faire parvenir qui est de septante sept accompagné des infirmités de la vieillesse, ne pouvant pas même présentement  quasi quitter le lit ce qui lui fait particulièrement songer à la mort que c'est établi lui représente n'être pas beaucoup éloigné de laquelle il ne désire être prévenu sans avoir fait la présente donation à cause de mort à quoi il se voit obligé en conscience par un principe de justice et d'équité comme s'ensuit

Premièrement comme depuis la Saint-Michel passée en dernier lieu il s'est vu obligé de se retirer au lieu de Bart auprès de son fils Jean CERTIER laboureur au dit lieu à cause des duretés et mauvais traitements que  Antoine CERTIER de Longevelle, de même que sa femme lui faisaient subir depuis le quel temps. le dit Jean CERTIER aussi bien que Jacquotte EUVRARD sa femme lui marquent toute la douceur et l'assistance que des véritables enfants un doivent faire à l'égard de leurs père et mère ce qu'ils avaient même déjà fait auparavant quoi qu'il ne fut dans leur communion en sorte qu'il est plus juste que le dit Jean CERTIER  en soit en quelque façon récompensé c'est pourquoi il lui a donné comme en a pu et lui donne par la présente donation à cause de mort tout le peu de biens qui lui restera après sa dite mort moyennant l' entretien jusqu'à icelle et se comportant à son égard comme il a fait  ci devant ce qu'il a promis de même que ladite Jacquotte EUVRARD sa femme en conséquence de quoi ils ont accepté la présente donation qui leur est faite non seulement à cette considération mais aussi qu'en considération qu'il n'a pas pu accomplir toutes les conditions qu'il avait en leur faveur par leur traité de mariage
Confirmant de plus encore en tant que de besoin la donation qu'il a déjà faite ci devant au dit Jean CERTIER  de la moitié d'un pré situé au finage de Longevelle dit aux champs des chesnes contenant ladite moitié environ un chariot et demi de foin entre Pierre CAUERET d'une part et Antoine CHANEL d'autre, laquelle donation ainsi faite au dit Jean CERTIER  est fondée sur la justice et l'équité même et ne peut être contredite par ses autres enfants, particulièrement pas Antoine CERTIER  de Longevelle, attendu qu'il a plus reçu de ses biens, que ses autres enfants n'ont n'y ne pourront jamais recevoir ni même approchant quoi qu'il ne l'aie point mérité par la conduite qu'il a tenu à son égard

le dit Antoine CERTIER  ayant reçu depuis même que ledit Pierre CERTIER  entra dans sa communion
1.      quarante quartes de froment, vingt quatre d'autres graines,
2.      la somme de cent soixante cinq francs, sept gros deux blancs, qu'il a reçu comme s'ensuit savoir
·         vingt deux francs six gros qui lui délivrera une certaine fois pour aider à payer des bœufs qu'il avait acheté au maire de Bart,
·         plus onze franc trois gros,
·        [.../...]
Les quelles sommes reviennent ensemble à celle de précitée de cent soixante cinq francs sept gros  deux  blancs,
3.      plus l'année passée il lui donna la contenance de cinq  journaux de champs dont le dit Anthoine CERTIER  jouit annuellement outre
4.      plus le dit Pierre CERTIER  lui a donné deux prés situés au finage dudit Longevelle contenant un chariot de foin lieu-dit au pont chairot entre les OGIER d'une part et le communal d'autre,
5.      plus un champ de six quartes au même finage dit es longes roye les héritiers Pierre MARCHAND d'une part et les OGIER et  plusieurs chintroyant sus d'autre part lesquels deux prés dit au pont chairot et champs de six quartes tant seulement le dit Pierre CERTIER  donna à son fils Antoine pour le porter quitte de sa part d'une dette déchue aux héritiers feu le sieur Hector TITOT,
6.      plus lui a aussi donné un pré au même finage dit es  champs des chesnes contenant trois vallemons  Guillaume PARROT DIT THOUROT d'une part et les CERTIER  dit SIMONOT d'autre, avec un petit dit sous le cotay  des prés contenant un vallemon  pour payer sa part d'une somme de cinquante franc due à Jean OGIER  ce qu'il a promit d'acquitter moyennant les dits pièces  ce qui est ici marqué ci  devant
7.      le dit Antoine CERTIER  a tiré une somme de cent cinq francs qui venait à son dit père d'une succession qu'il avait faite

en sorte qu'il a reçu beaucoup au-delà des autres ledit Pierre CERTIER  ayant été obligé de quitter sa communion à cause des duretés extrêmes que lui et sa femme lui faisait dans laquelle communion il s'était obligé de le nourrir et vêtir jusqu'à la fin de ses jours moyennant le revenu de son bien,  sous cette réserve qu'il lui rendrait neuf écus qui lui avait donné au cas où il ne pourrait demeurer avec lui ce qu'il ne lui a pourtant rendu

 Le dit Pierre CERTIER  donne de plus par même donation à Anne et Jeanne CERTIER  ses deux filles absentes, le notaire souscrit acceptant pour elle
1.      une oiche de la contenance d'une carte située aux finage de Longevelle aux oiches dit sur la ville entre Abraham CARRE DIT BADAUD d'une part et Jean BERTRAND  maire d'autre,
2.   [.../...]  12 pièces de terre en totalité

 plus donne de même par même donation à cause de mort à Marguerite CERTIER  femme de Pierre CHARPIOT et à Jeanne  CERTIER  veuve de Nicolas GIROLD de Sainte Marie absentes, le notaire souscrit acceptant pour elles savoir à ladite Marguerite la somme de soixante livres tournoies et à ladite Jeanne  quarante livres qu'elle aura après sa dite mort au cas cela ne lui soit délivré pendant sa vie Outre neuf quartes  de graines savoir huit un coupot froment et une d'avoine  et un journaux que ladite Jeanne a reçue outre  vingt cinq francs que le dit Antoine CERTIER  sera obligé de délivrer après  la mort du dit Pierre CERTIER  à chacune de ses quatre filles pour leurs parts de la maison qu'il  possède  laquelle donation à cause de mort le dit Pierre CERTIER a  promit d'avoir pour agréable puisqu'elle est conforme à sa volonté et fondée sur l'équité et la justice souhaitant qu'elle soit suivi ponctuellement après sa mort laquelle il a fait recevoir es mains par devant  Charles Christophe DUVERNOY notaire juré à Montbéliard au dit lieu de Bart environ les dix heures  du matin des jours mois et en que devant en présence de Jean RAY charpentier De Courcelles lès Montbéliard et de Pierre LAUREND maître d'école à Bart, de Jean FERRAND d'Hérimoncourt  et Samuel BEUCLER de Bart et de Jacques BEUCLAIR  de Bart témoins requis spécialement appelé
Le dit Pierre CERTIER  n'ayant pu signer pour être illettré

La présente donation a été publié en la cour et chancellerie de Montbéliard judiciairement le jeudi dix huit novembre mil sept cent six  
 Il s'agit fort probablement d'un ancêtre direct, le testateur Pierre CERTIER serait l'arrière grand père d'Eléonore

Les grands-parents d'Eléonore sont Antoine CERTIER et Claudine HUMBERT, j'avais estimé la naissance d'Antoine aux alentours de 1658. Et on trouve à Longevelle une naissance d'Antoine cette année là. Il est fils de Pierre CERTIER et de Anne CERTIER.

1-  Ce couple s'est marié en 1651. Ils auront quatre enfants.  Anne CERTIER décèdera jeune à l'âge de 33 ans en 1662.
2-   La seconde épouse de Pierre CERTIER est  Claudine SURLEAU ; je n'ai toutefois pas trouvé le mariage mais deux naissances à Longevelle, Marguerite et Anne Marguerite en 1665 et 1666. Elle est probablement aussi la mère de Jean qui est né en 1663 mais la filiation maternelle n'est pas précisée. Claudine SURLEAU décède en 1666.
3- "Le 20 may 1677 fut béni le quatrième mariage de Pierre CERTIER"  ...La quatrième épouse est Marguerite JEANPERRIN , Je ne leur connaît pas d'enfant.

1677 Longevelle - CERTIER X JEANPERRIN
 4- Pas trouvé de traces de troisième mariage, mais entre 1669 et 1676 on note quatre naissances d'enfants nés d'un Pierre CERTIER et de Marguerite au patronyme variable

 Pierre CERTIER ne site aucune épouse dans sa donation, mais 6 enfants vivant, les deux garçons, Jean et Antoine, et quatre fille, dont deux sont mariées, Jeanne et Marguerite.



Ce  testament a attiré mon attention au départ
  par les mots "duretés" "mauvais traitements" 
 ce  doit être la première fois qu'est exprimé clairement la maltraitance d'un fils envers son père, du moins la première fois qu'il s'agit fort probablement d'un ancêtre direct   .

Il me manque quelques pièces du puzzle,  les CERTIER sont nombreux à Longevelle, 


A suivre ... 

7 novembre 2015

De l'importance des témoins ... Reconstitution d'une fratrie



Quand j'ai commencé ma généalogie je ne me préoccupais pas particulièrement des  témoins, surtout pour la branche paternelle où j'ai obtenu les premières générations en écrivant aux mairies, et donc me concentrais sur la ligne directe sans trop me soucier des fratries.
Je poursuis toujours le nettoyage de mon arbre et le renommage des fichiers, des actes en particulier. Et j'en profite pour les relire. 



S'est ainsi que je (re) découvre qu' à Vieux-Charnont, en 1854, le déclarant du décès de Catherine VUILQUIEZ  (175)  est t George Frédéric POURCHOT son petit-fils.
C'est le fils de Marie Catherine MONAMY  et de Jean Christophe POURCHOT  Il est né en 1827 soit trois ans après sa soeur Suzanne Catherine POURCHOT (43)

Autre écueil de mes débuts, j'ignorai les enfants décédés en bas âge, 
 Pourtant  c'est  là la lecture de l'acte de décès de Suzanne Catherine MIELLET , décédée à 11 mois, en 1851 que je découvre un deuxième frère à Suzanne Catherine POURCHOT. Puisque le déclarant est  Jacques Frédéric POURCHOT, instituteur à  Brogniard, oncle de l'enfant.

Le couple Jean Christophe POURCHOT et Marie Catherine MONAMY, marié en 1824 ont donc pour enfants  :  (filiation vérifiée avec leur acte de mariage)
1.       Suzanne Catherine POURCHOT née en 1824 (SOSA 43)
2.       George Frédéric POURCHOT né en 10827
3.       Jacques Frédéric  POURCHOT né en 1829

Leur mère décèdera  le 27 janvier 1833 fort probablement en en accouchent d'un garçon qui ne vivra que quelques heures. 

Jean Christophe POURCHOT est donc veuf.
Dix huit mois plus tard il épousera Suzanne marguerite MONAMY qui n'est autre que sa belle soeur. Sur cet acte de mariage il est indiqué que les futurs époux ont présenté une dispense de "sa majesté le roi des français" 
Pour le moment  je n'ai pas trouvé d'enfants de ce couple. Mis à part en février 1834 un enfant de saxe masculin né sans vie de Suzanne marguerite MONAMY déclaré Jean Christophe POURCHOT, son beau frère ... Nul doute que ce soit le père... 

Je vais continuer d'éplucher les actes en ma possession, et aussi exploiter les dépouillements que j'ai fait ... sur Vieux-Charmont, entre autre, en prenant un soin tout particulier de me méfier des homonymies ...


Tout ceci n'est que bon sens et évidence, mais cela (me) fait du bien de revenir à ces fondamentaux. 

20 octobre 2015

du renommage des actes à l'autorité d'un curé ... Gallargues-le-Montueux (Gard)

Depuis l'été je mets en ordre ma généalogie, nettoyer, harmoniser les sources ... Et en profiter pour reclasser les documents dans leurs dossiers. Loin d'avoir fini, cela me prendra des mois, mais je suis motivée ; beaucoup plus fastidieux est le renommage cohérent des actes .... C'était du grand n'importe quoi, enfin disons plutôt que j'ai changé tellement de fois la façon de nommer les actes qu'il est bien difficile de s'y retrouver ...

  
J'ai crée un répertoire  sosactes   
 avec 4 sous répertoires
Dans un premier temps je ne m'occupe que de l'état civil ; ensuite je procéderais de même pour les actes notariés



Une fois fait , j'ai imprimé le contenu des sous répertoires en utilisant Directory List & Print

J'ai décidé une fois pour toute (je l'espère !) d'indiquer la nature de l'acte, nom et prénom, année et lieu. Le tout séparé par des tirets _
J'ai du le faire manuellement sauf pour les lieux où j'ai utilisé ant renamer , qui m'a permis aussi de modifier la casse (tout en minuscule)


Et je relis les actes afin de m'assurer que ce soit le bon acte et non pas la soeur le frère ou encore un parfait inconnu (en capturant un acte de décès il m'est arrivé une fois de sélectionner celui du dessous ...)

Et je (re)découvre cet acte de baptême  à Gallargues-le-Montueux dans le Gard, de Magdeleine TROUSSELIER née en 1688 ...

 
AM Gallargues-le-Montueux  GG8

La marraine a été choisie d'autorité par l'incapacité et le défaut d'instruction des parents ...
C'est la première fois que je trouve cela, mais l'acte de baptême est enregistré par un curé, je ne sais si les parents étaient des nouveaux convertis ayant abjuré après la révocation de l'édit de Nantes,   mais la famille est protestante...Ceci expliquant peut être cela ...
Le parrain est fort probablement l'oncle du baptisé (à vérifier) Merci à Dominique pour son commentaire judicieux.

Il est grand temps que je reprenne le plumeau ...

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Les nouveaux convertis ; musée virtuel du protestantisme 

Directory List & Print  et Ant renamer 
sont deux freewares parmi tant d'autres, trouvés sur Gratilog

edit du 22 octobre : l'opération "renommage" touche à sa fin (il ne s'agit que des porteurs de numéro SOSA) et plus jamais je ne confondrais les deux tirets - et _ 
 le trait d'union, comme son nom l'indique, assemble les mots, alors que le tiret bas (ou underscore) les dissocoe :

Si je recherche l'année 1829, seul le premier libellé apparait,

  1. n_carriere_jean-hector_1829_millau.jpg
  2. n_carriere-jean-hector-1829-millau.jpg
 je prends donc bien garde à n'utiliser le trait d'union uniquement pour relier les prénoms , noms composés ou les lieux.

14 octobre 2015

Contrôle des actes en ligne (Lozère)



Les archives départementales de la Lozère sont en ligne et chose assez rare, on peut consulter le contrôle des actes de l'ancien régime. 
Tout n'est pas en ligne mais les bureaux de Florac et de Barre-des-Cevennes le sont.

CHABROL 

Et si leur consultation m'apportait quelques indices  sur les parents de Marie Anne CHABROL.évoquée lors du challengeAZ ? Mariée en l'An XII à St-Jean-du-Gard avec Pierre VACHER, serait née à Solpérières, commune de Vébron, arrondissement de Florac. Oui mais ne figure pas dans les registres paroissiaux catholique. Logique car probablement baptisée au désert .... Par je ne sais quel pasteur ... Ses parents sont donc Pierre VACHER et Suzanne BASSET (BAZET)Je ne trouve ni leur mariage ni même la réhabilitation du mariage (suite à l'édit de 1787) ...
Après des heures passées à scruter les registres, aucune trace de ce couple, ni mariage, ni testament, ni aucun acte notarié ... Il existe une famille BAZET à Solpérières , mais rien ne me dit que leur fille Suzanne est celle que je cherche. Quant au CHABROL , pas plus d'indice.

Ce ne sont pas mes seuls ancêtres lozériens, la petite fille de Marie Anne CHABROL, Isaline VACHER épousera Auguste Julien PLATON, dont les grands parents sont de Vialas.


 



PLATON

Les bureaux de Pont-de-Monvert et de Villefort sont aussi en ligne. Mais visiblement très peu d'acte concernent cette branche. Probablement enregistrés dans le Gard limitrophe. 

J'ai trouvé deux contrats de mariage dont l'un de ma lignée SOSA 

Le contrat de mariage de Pierre André PLATON avec Marie PONGE est mentionné ainsi : 

AD 48 - C 2769- 1726 à 1733 (vue 96 / 156)

Très succins, mais parfois, le résumé est un peu plus bavard, tel en 1791 le CM de Jean Louis PLATON avec Anne PELLET:
AD 48 - C 2797 - 1790 à 1791 (vue 61 / 64)
  En marge je vois la mention que l'acte est insinué et ...les registres d'insinuation sont aussi en ligne, mais cette fois ci le résumé de l'acte apporte moins de renseignements que sur le registre des contrôles des actes. 

AD 48 - C2802 - 1785 à 1791 (vue 14 / 50)

D'autres branches me mènent en Lozère mais bien avant l'existence du contrôle des actes institué en 1693.
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  • Les archives de l'enregistrement sur geneawiki 
  • dans le guide des recherches sur l'histoire des famille
  • sur les insinuations laïques :  l'édit de 1703 et la déclaration complète de 1704 et l’édit de 1705 , la déclaration de 1731
  • Protestantisme : le Désert

27 septembre 2015

frères ? Probablement cousins germains ...

Je suis restée à Audincourt, mais j'ai quitté les registres paroissiaux pour les archives du CARAN à propos des PARROT, déjà évoqué dans le ChallengeAZ.

Plusieurs requêtes auprès de SAS sont faites pour confirmation de leur franchise... Voici celle du mois de Mars 1771 :


Les PARROT  d'Audincourt, pour confirmation de la franchise

   Très humble avis du conseil de régence à Montbéliard du 27 mars 1771


Sérénissime Duc
Très Gracieux Prince et Seigneur

Les suppliant de la requête jointe ici sous le numéro 29 ne formentqu' une mince  partie des prétendants aux franchises des PARROT, tous seux de ce nom domiciliés dans les villages d' Exincourt et d'Audincourt réclament le même ... et les mêmes privilèges.
Jean Parrot tisserand à Montbéliard fils d'un Jean PARROT originaire de Exincourt est celui qui doit leur avoir transmis leurs franchises.
Le titre qu'ils en produisent et une lettre d'affranchissement en date du 1er septembre 1562 donnée par les sérénissime tuteurs et curateurs testamentaires du sérénissime comte Frédéric audit Jean PARROT de Montbéliard pour six écus d'or en juterprétation et  confirmation des franchises accordées à son père par le sérénissime duc Ulrich de Wurtemberg.
Ces franchisse consistaient dans l'exemption de toutes servitudes et  sujétions, tailles, corvées, charrois, rouage, vente, eminages et généralement de toutes charges quelconques. L'acte d'affranchissement de 1562 qui les confirme, porte encore en faveur du dit PARROT et de sa postérité la concession de toutes les libertés et immunités dont jouissent les bourgeois de Montbéliard.
Le procureur général à qui le tout a été communiqué,  nous a fait connaître, par son avis joint  ici, que les suppliants avaient prétendu en 1762 être exempté en vertu de l'acte d'affranchissement énoncé, de payer à la recette  des Eéglises de ce pays les coupots de l'Eglise et les mêmes droits en argent qui incombent aux autres sujets d'audincourt, mais que dès lors ils s'y étaient soumis et il y avaient satisfait sur  le pied qu'ils font  tirer au carnet de cette recette.
Quant à l'exemption des charges seigneuriales il estime qu'elle peut être confirmée en faveur de ceux qui se sont maintenus dans la possession du droit de bourgeoisie de Montbéliard en payant les charges de la ville et qui résidant même temps dans des maisons de franchise pour  raisons des  meix et héritages francs ...  seulement, dont ils seront obligés de fournir une spécification et  reconnaissance dûment attestés.
Pour nous procurer les éclaircissements que cet avis laisse encore à  désirer, nous avions ordonné aux suppliants de nous représenter la lettre d'affranchissement donné par le duc Ulric  au nommé Jean PARROT , dont ils se disent leurs descendants et de nous remettre ... spécifique des pièces de terre qu'ils possèdent dépendant de la franchise, en faisant ... par des extraits baptistaires de leur descendance en progression jusqu'à ce jour ; mais ils n'ont pu satisfaire à aucune de ces demandes ; nous l'avons recherché instilament  dans nos deux archives nous n'y avons trouvé que la lettre de confirmation de 1562 que les suppliants ont produite en copie.
La confusion des terres dans le village d'Audincourt mis parti entre le comté de Montbéliard et la seigneurie de Blamont et est alléguée de leur part comme un obstacle à la reconnaissance  actuelle des fonds qui dépendent de cette franchise dans la plupart sont d'ailleurs situsé dans le ban d' Exincourt ; des suppliants ignorent même s'ils en possèdent. Quant preuve de leur descendance, ils n'ont pu également des fournir attendu que les registres baptistaires de la paroisse sont postérieurs à l'acte d'affranchissement sur lequel ils fondent leur demande ;
Indépendamment de cette déclaration qu'il suffirait pour  éconduire les suppliants,  leur qualité de bourgeois forains les assujettirait  toujours aux droits d'éminage et de vente dont les seuls bourgeois résidants cette ville sont exempts. Les  corvées, quartes de four et autres droits seigneuriaux n'ont rien de commun avec le droit de bourgeoisie. Quand ils l'auraient conservé  payant régulièrement les charges de la ville ils n'y seraient pas moins tenus dès qu'ils ne pourront. point faire compter de la franchise des dites  maisons qu'ils occupent et les terres qu'ils possèdent.
Dans ces circonstances nous pensons sérénissime  duc que les suppliant ne peuvent quant à présent être écoutés favorablement sauf à eux à se mettre en état de fournir les preuves nécessaires pour obtenir la confirmation des franchises qui fait l'objet de leur demande.
Nous sommes avec le plus profond respect
Sérénissime duc

Très gracieux Princes et Seigneurs
De votre Altesse Sérénissime

Les très humble et très obéissants et très fidèles serviteurs
Les gouverneurs, président, vice président et conseillers de la régence à Montbéliard

Accompagnant la requête, la liste des PARROT suppliants :


Noms des PARROT  ( Le 4 mars 1771 )



fils de Pierre PARROT serrurier
  Louis PARROT, maire adjoint
   Jacques PARROT
 fils et petit fils de Gabriel
Jean PARROT, ancien, fils de Gabriel
Gabriel PARROT fils du dit Jean
Jacques , fils de Jacques PARROT
Jean PARROT, aussi fils de Jacques
Louis, fils de Pierre PARROT
 Fils et petit fils de Pierre PARROT
Daniel PARROT
Caspard fils de Daniel
Gabriel fils de Daniel
Jean Christophe PARROT
Jean fils du dit J Christ
David PARROT
fils de Jacques PARROT ancien
François PARROT
La veuve de David PARROT ancien



Ont déclaré qu'ils descendaient tous de Jean PARROT premier qui a obtenu la franchise, dont ils ne peuvent prouver la descendance, le registre baptistaire étant postérieur à la date de leur lettre de franchise, ils n'ont point d'autres lettres de franchise que celle qui leur fut donné en 1562 par les tuteurs et curateurs du Prince Frédéric confirmations des premières qu'ils ignorent si les terres qu'ils possèdent au Ban d'Audincourt dépendent de cette franchise, les dites terres étant toutes situées à Exincourt et qu'ils avaient régulièrement payé jusqu'aujourd'hui toutes les redevances annuelles
dues à la Ville comme d'autres bourgeois

Les cases colorées sont les suppliants : 



J'ai donc retrouvé tout mon monde et cela me rappelle que des onze enfants du couple Léonard PARROT et Henriette THEVENIN, je n'ai pas trouvé la naissance de deux d'entre eux ... Et évidemment ce sont eux qui sont mes ancêtres. Il s'agit de Jacques et de Jean PARROT.
Le dossier des affranchissements ne m'aidera guère plus, il est tard, le plus sage est d'éteindre l'ordinateur.

Le dénombrement de 1662

Une insomnie me fait le rallumer vers deux heures du matin, et je redécouvre un dossier nommé 1662 ... Avec en sous-dossier  plusieurs noms de villages du Comté de Montbéliard, dont Audincourt. Je n'en possède des fragments, cela concerne probablement plusieurs villages du Comté .. , il s'agit d'un dénombrement des personnes en septembre ou octobre 1662,  indiquant :
  • la composition familiale
    • les noms et prénoms âge du chef de famille, parfois la profession
    • nom et prénom de l'épouse,
    • nombre d'enfant et âge.
  • Puis si ils possèdent
    • une maison,
    • les terres les semences etc ...
Avant l'énumération des familles est établi une sorte de bilan de la paroisse,

je relève 11 familles à Audincourt, dont deux PARROT, Léonard et Guyon avec leurs épouses respectives. Et pour Guyon je lis : 

"Guyon PARROT, cordonnier âgé de 42 ans, marié à Elisabeth GROSRENAUD, a 4 enfants  , trois fils de 8, 4 et ... , la fille de 5 ans"

La fille c'est Judith, Nicolas et André, deux fils mais il m'en manque un ...âgé de 8 ans ...

Pour Léonard, je lis 
"Léonard PARROT, tisserand gé de 30  ans, marié à Henriette THEVENIN, a 3 enfants, un garçon de 10 ans , les filles de 7 et 3 ans"

 Le garçon de 10 ans c'est probablement Jacques , mais j'ai un garçon en trop, puisque les deux autres enfants sont des filles. 

Pour Jacques cela se vérifie par son acte de décès

 

 Pas de preuve mais ...


Jean ne semble pas être le fils de Léonard, plus probablement celui de Guyon PARROT
Je n'en serais assurée que le jour où je trouverais un contrat de mariage ou autre acte notarié (testament ...).

Pour le moment je quitte la généalogie pour ce dimanche après midi et je reviendrais sur le sac de noeud des PARROT un peu plus tard...

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sources :
Dossier d'affranchissement au CARAN : K2216-1
Dénombrement de 1662 AD25 EPM ....
Registres paroissiaux Audincourt : archives municipales d'Audincourt